mercredi 29 juillet 2009

Quelques reflexions peu structurées sur l'islamisme...

je trouve l'approche de ART.iculier dans son dernier article intéressante même si ça ne représenterait qu'un aspect de la problématique (en fait ce n'est que le premier tome :-)
la question est donc : qu’est ce qui pousse un être humain, « éduqué », à l’islamisme en tant que
doctrine politique (car en tant que religion je pense qu'il y a une différence entre chercher à
croire en un dieu et adhérer à une mouvance politique aussi "naïve" et "brutale" soit sa doctrine
La personnalité avec ses différentes facettes de l'individu, psycholoqiques, éducationnelles,
socio-envirennementales, familiales voire "génétiques" (notez les guillemets) semble être un déterminent majeur ou du moins non négligeable

Souvenez vous au lycée (dès les premiers débats politiques si jamais il y en a eu) de ceux qui
sont devenus, plus tard « khwanjia » dans le sens politique et idéologique, ne pensez vous pas qu’ils étaient en quelque sorte prédéterminés :
attirance pour « la vérité », dégoût pour le « débat », conservatisme,
dégoût de la « Moyouaa » = moellesse, machisme , peur de l’ « autre », méfiance de la féminité, et surtout fanatisme « footballistico-tribalo-régional »,
plusieurs traits de "comportement" étaient bien là ? propice au fanatisme passif qu’est l’islam tel que conçu comme idéologie politique...

Au delà des aspects de "personnalité" et des parcours "individuels" mais pas très différents en fin de compte des différents tenants de l'idéologie islamiste, il existe l"idéologie" en elle même:
cette idéologie ayant pris naissance des les premières rencontres avec l"autre" : la "nahdha" des musulmans, le sympathique "Tahtawi" et les moins sympathiques "cheikh abdou" et "jamel el afghani"
cette nouvelle pensée qui se voulait "progressiste" pour redorer le blason de la "oumma" a bâti sa philosophie sur une dichotomie dualiste mais simpliste : NOUS/l'AUTRE ; le bien/le mal ; l'utile/l'inutile , l'islam/les mécréants , la lumière/ l'obscurité ...
cette approche dualiste , très paresseuse philosophiquement parlant (faisant fi de toutes les dialectiques modernes en particulier nietzschéenne) a été le principal moteur idéologique de l'islam

a suivre, a débattre, la discussion est ouverte...dans la cordialité et l'entente de l'autre

2 commentaires:

  1. "attirance pour « la vérité », dégoût pour le « débat », conservatisme,
    dégoût de la « Moyouaa » = moellesse, machisme , peur de l’ « autre », méfiance de la féminité, et surtout fanatisme « footballistico-tribalo-régional »,"=====>
    ouiiii!!! la plupart des élèves " 5wenjia" ont ces traits ...
    la lutte pour porter le voile et imposer les normes "ISLAMIQUE" dans le lycée était en quelque sorte "7arb mou9adssa" contre l'administration et les élèves un peu mous !!!

    Refus de la philosophie , un mépris pour le français et les exercices de l'éducation physique qui implique la participation des deux sexes dans le même groupe, encourager les camarades de classes à consulter les sites des islamistes et à échanger des CD avec des séquences de 3adéb el 9abr et des "fatawas televisees" sont les caractéristiques du profil d'un élève islamiste !!

    comment peut on réduire l'impact des idees de ces élèves sur les autres ??

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  2. @ weld el gamra

    parfait le profil de l'élève "islamiste", il y a l'expertise du vécu je présume !

    qu'en est-il du profil "pre-islamiste" : là l'éducation portera-t-elle peut être ses fruits ?

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Allo !