mardi 6 avril 2010

anti-mythologie d'un personnage complexe


ce que représente le personnage pour moi


un grand politicien de la real-politik


un moderniste tombé dans la facilité


un manipulateur des foules


un orateur comique


un législateur visionnaire


un probable sénateur du département outre méditerranée la Tunisie sous la 3ème république


un champion du développement régional asymétrique


un combattant « bien » suprême dès ses premiers pas


une belle vignette clinique du trouble bipolaire de l’humeur


un dictateur borné


un imam pas très pieux


un paternaliste tyrannique


un chef d’état ayant fait de bons choix mais pas toujours


un dément aux manettes


une icône photogénique


un trou de mémoire de 10 ans d’empan


enfin …


un mythe ancré à jamais dans un imaginaire en souffrance d’un peuple nostalgique d’un bonheur fantasmé

7 commentaires:

  1. Je ne suis pas d'accord avec toi sur plusieurs "lignes"...à mon humble avis, Mr l'aH'bib était un fou amoureux de la Tunisie trahit par les tentations du pouvoir.
    Il était aussi un réformateur voire un révolutionnaire...il a changé la mentalité Tunisienne...
    Certes, personne n'est parfait, il était beaucoup trop occidental et un peu trop laÏc...
    Le personnage est complexe comme tu l'as mentionné et on ne peut "l'analyser" dans un article ou deux...

    RépondreSupprimer
  2. salut
    ah ces "lignes" qui poussent à polémiquer !


    enfin c'est ma répresentation "subjective"

    welcome et merci pour le passage

    RépondreSupprimer
  3. Sur le même ton ou une tierce au dessus :
    - Un sauteur de petits poids voire de gros
    - Un illuminé du bulbe qui sentait l’ail (Jéricho)
    - Un putschiste beylical
    - Un mythomane egotrophié,
    - Un branleur de l’épididyme. Du seul épididyme qu’il avait.
    - Un catapulté du Monastère
    - Un francophile qui a fait déguerpir la France
    - Un monarchodespote appollonesque
    - Un demi-siècle de combat avant d’avoir été un quart de siècle
    - Un précurseur mitterrandien sans sa Savarine.
    Un mythe, un termite errant, un fossile qui bat, un héxagone ventru, un excité du ventre qui culbute l’oreillette. Bref, un Pépin dans une pépinière. Allep, pensez ce que vous voulez, ce mec était incroyable. Sur la copie de l’interview télévisée qu’il a donné à la tété française depuis le palais de Carthage je l’ai entendu dire : « Phallus y penser ». Mais surement ma bande son est mauvaise.
    Bien à vous.
    MALI

    RépondreSupprimer
  4. @ MALI

    j'aime ta magie du verbe (à moins que le "vous" te semble indispensable)

    et oui c'est bien une tierce au dessus mais la gamme est majeure, le ton est ferme et le rythme bien allegro

    j'adhère, j'achète, je prends, je m'extasie, et je jubile de ces lignes

    bienvenue au blog; je découvre le tien, le sextant me rappelle ce texte dont tu devinera l'auteur

    "Le journal sera un petit malfaisant dans les arbres de ta destinée, chacun ayant son arbre, son code des incompris, du qu'en diront-ils, du t'en fais pas minette, je te la ferai en douce et en sextant, des fois que ton navire, au port, mouillera tranquillement sous mon objet fidèle et conquis.
    L'éphémère se comptera pour le plaisir : trois secondes et je t'emmanche sous l'œil du bananier de service, là-bas dans les Afriques souterraines et complices, avec du noir aux yeux. Fédéral ! Bien sûr, et je t'accorderai avec ma guitare, le son propre, tout à fait dans le microprocesseur de ma fantaisie, de mon courage à t'immoler quand même dans ces USA démodés et multiples autant par la farce que par la pâte..."

    RépondreSupprimer
  5. Concernant l'auteur je dirai Frédéric Dard alias S. Antonio. Mais épithète je me trompe. Le "vous" me semble nécessaire au début de la relation. Cela fait le charme de cette langue bien que le "vous" existe dans toutes les langues que je connais. Même l'Arabe.
    Dites moi donc si j'ai juste ?
    Bien à vous et continuez.
    MALI

    RépondreSupprimer
  6. un peu trop sérieux poétique pour du Dard même si c'est ce dernier excelle en philosophant...

    voila un deuxième usage par le même auteur de "sextant" , la rime me revient comme la mer tellement j'ai entendu ce refrain

    "Tu as droit, Citoyen, au minimum décent
    A la publicité des enzymes et du charme
    Au trafic des dollars et aux traficants d'armes
    Qui traînent les journaux dans la boue et le sang
    Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend
    Et si tu veux la prendre elle te fera du charme
    Avec le vent au cul et des sextants d'alarme
    Et la mer reviendra sans toi si tu es méchant"

    bien à ...vous...
    :-)

    RépondreSupprimer
  7. Trouvé. Léo Ferré : "Il n'y a plus rien"

    Bien vu

    Je me suis fais prendre langue à la chatte ou au chat.
    Merci pour cet échange.
    Bien à vous et que la Paix soit sur la planète.
    MALI

    RépondreSupprimer

Allo !